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Un Noël exceptionnel cette année

à la paroisse Sacré Cœur Saint Jean Bosco

La messe de la nuit

La messe de la nuit était à 19 : 00 sans doute une bonne heure puisque l'église du Sacré Cœur était pleine.

On a commencé par un conte de Noël invitant à voir Jésus dans les plus petits parmi les hommes.

Ensuite la messe s'est déroulée comme une belle de la nuit où les enfants sont participants privilégiés.

L'accueil des personnes en précarité

Nous voulions faire une expérience cette année. Et le bilan est que cela se passe très bien mais pas comme il était prévu.

Il était prévu une clébration de Noël à 10 : 30, elle a eu lieu à 12 : 00

Nous avions prévu d'être trente nous étions trente et un mais pas exactement ceux qui étaient invités.

A 10 : 15 il était prévu d'aller chercher des Roumains au squatte mais ils ne pouvaient arriver que ving minutes plus tard et la moitié de ceux qui étaient invités (surtout des hommes seuls) ne voulurent pas venir.

A la même heure, un autre groupe de paroissiens se rend à saint Jean Bosco pour aller chercher une famille relogée de sept personnes. Ils répondent qu'ils doivent faire la manche jusqu'à midi et que l'un d'entre eux doit rester pour garder la maison.

De retour à la salle paroissiale, nous nous retrouvons avec des paroissiens (une dizaine), une Erythréenne, et quatre Roumains. Les Nigérianes attendues ne sont pas là et ne viendront pas. Les Roumains nous parlent du couple de leurs enfants qui se trouve au village Rom et voilà deux paroissiens partis chercher un couple et cinq enfants (ce sont eux qui ont été brulés dans l'incendie du squatte).

Bref, à midi dix tout le monde est rassemblé dans la crypte pour la liturgie.

On commence par répéter le gloria des "anges dans nos campagnes" que tout le monde peut chanter dans sa langue.

On choisit trois lecteurs, un Français, l'Erythréenne qui parlera en Anglais et une jeune femme Roumaine qui sait lire dans sa langue.

Ensuite on commence par signifier que c'est une liturgie en partie muette (pas totalement puisqu'on lira l'Évangile en trois langues). Les annonces et messages sont écrits sur des panneaux en plusieurs langues.

Ensuite, je prends par la main un enfant pour allumer une première bougie, puis un autre enfant, et tous les enfants, après je prends par la main un adulte et ainsi de suite jusqu'à ce que tout soit allumé.

Les Roumains adultes en allumant leur bougie disent des paroles en faisant face au grand Christ des disciples d'Emmaüs de la crypte. Je ne comprends pas ce qu'ils disent mais cela se termine par "Amen".

Ensuite, c'est la lecture en trois langues de l'Évangile de la nuit. Il y a des arrêts pour que les enfants apportent les personnages de la crèche. A la fin un panneau est amené avec: "Il est né le divin enfant !" en sept ou huit langues des cinq continents.

A la fin les Roumains chantent un chant (je ne sais pas bien quoi parce que pendant ce temps je disparais pour aller chercher des cadeaux pour tout le monde)

Chacun reçoit quelque chose et on va manger dans la salle paroissiale.

Dans la cuisine dindes aux marrons, pâtés en croute et bûches de Noël sont préparées.

On est tous autour d'une grande table.

Tout le monde parmi les Français remarquent combien les enfants Roumains se tiennent bien à table.

On essaye de se parler, les quelques mots de français des uns et les gestes des autres font la communication.

Puis tout le monde s'est séparé sauf les paroissiens qui rangent et font la vaisselle deux tâches qui font partie de la joie d'être ensemble !

Il se trouve que la semaine dernière, le squat de la route d'Ahuy a brulé sinon entièrrement du moins en grande partie.

Toute la partie qui donne sur la rue est détruite, calcinée. Deux enfants ont été brulés, non de manière à mettre leur vie en cause mais assez sérieusement au visage ce qui est tout de même assez terrible. Je ne sais pas quelles seront les suites pour eux.

Les habitants du squat ont été logés dans des hôtels mais la plupart ont du quitter cet hébergement provisoire. Une famille a été logée dans les bâtiments paroissiaux de Saint Jean Bosco. Je leur ai rendu visite et ils m'ont semblé plutôt bien installés.

Après avoir parlé avec eux, il semble qu'ils aient l'intention de reconstruire leur logement en oubliant peut-être que le terrain ne leur appartient pas ce qui est tout de même une épée de Damoclés sur leur tête.

Nous allons essayer d'inviter quelques uns d'entre eux à une célébration de Noël suivie d'un repas. L'idée est de donner une dimension religieuse à ce que nosu faisons.

Cette année, nous organisons toute une série de dimanches d'approfondissements de la foi dans le prolongement de ce qui se faisait depuis quelques années.
Quelques modifications toutefois.

Il y a une dynamique mise en place d'un dimanche à l'autre. La progression se veut initiatique.
On commence de manière très modeste en apprenant aux personnes peu à peu à découvrir le contenu de la foi et à prier.
Cette année nous avons voulu commencer par une projection sur le credo. C'était très bon mais cela m'a semblé difficile pour des personnes qui n'y connaissait rien. Des mots techniques sont apparus qu'il aurait fallu expliquer ce qui aurait sans doute pris beaucoup de temps. Peut-être faut-il revoir la chose afin de terminer par cette projection et non commencer par elle.

Ensuite il y a eu une initiation à la prière avec un temps de silence et d'apprentissage de l'écoute intérieure puis s'ouvrir ensuite à la parole et au message qu'elle fait entendre.

La prochaine fois nous introduirons des éléments nouveaux comme peut-être un rite pénitentiel.

A la fin de l'année nous devrions être en mesure de proposer une eucharistie dont les différents auront été mis en place.

Le Centre est au milieu de la place Granville à la Toisin d'Or à Dijon

Ce matin du 20 septembre 2014 il y avait effervescence au Centre Albert Decourtray.

A 8h30 plusieurs chefs d'entreprises et cadres sont arrivés avec leur conseillé spirituel et responsable du pôle Église et société, le père Bernard Card. Ils venaient célébrer la messe avant de participer à une conférence du fondateur du groupement d'achat "Le Cèdre" que les paroisses connaissent bien. Il venait faire une conférence sur la subsidiarité.

Peu de temps après arrivaient des membres de l'équipe de coordination du Renouveau Charismatique pour une rencontre d'organisation de l'année.

Presque en même temps des visiteurs venaient profiter de la journée du patrimoine.

Les uns vantaient les mérites d'une organisation du travail respectueuse, les autres faisaient entendre des chants de louanges et les troisièmes parlaient volumes, couleurs et ligne architecturale.

Elle aura lieu le 21 septembre à 10h00.

Nous aurons un temps de partage suivi de l'eucharistie et ensuite un repas avec tous ceux qui voudrons y participer.

Il y a un thème: la justice de Dieu.

Au début, après un temps d'accueil et la lecture du livre d'Isaïe prévue pour ce jour, un petit exposé du père Lamblot informera sur les enjeux de ce thème. La justice de Dieu nous déconcerte parce que Dieu est déconcertant.

Quelques questions feront l'objet d'un échange en carrefours. Ce temps est intéressant car il permet de se rencontrer, de faire connaissance et de découvrir peut-être de nouvelles personnes. C'est un moyen de faire grandir le sentiment d'appartenance à la communauté paroissiale.

Avant de nous réunir autour du corps du Christ, nous nous réunissons autour de sa Parole de manière un peu plus fraternelle que d'habitude.