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Evidemment, chacun a droit à un temps de vacances.

En réalité, ce n'est pas un droit mais une nécessité et parfois un vrai devoir. Il s'agit de vivre autre chose, autrement et sous d'autres horizons. Le moment est venu de prendre le pouls du monde en retrait de l'Église, rencontrer des gens dans un autre univers, familial, ludique ou provisoirement migratoire. De quoi parlent les gens quand ils sont hors des cadres où nous, gens d'Église, les rencontrons le plus souvent ? Quelles sont leurs réelles préoccupations, leurs sujets d'angoisses mais aussi leurs attentes, leurs espérances et leurs projets ? Cela s'annonce très instructif.

Je pense à ce vieux loup de mer rencontré dans un bar caché au fond d'un port sur une côte lointaine. Son angoisse est celle de la perte de son monde. Il regrette la disparition des goûts authentiques en voyant les jeunes attirés par le clinquant qui se retrouve partout, autant dans les films américains que dans les stations balnéaires du sud de la France. Pour lui, le vrai n'est pas dans ce qui se voit mais là où l'épreuve du temps a buriné de solides traditions. Au mur du bar, un grand tableau présente l'essentiel des nœuds de cordage que tout bon marin doit connaître, le vrai catéchisme du jeune moussaillon. A ses côtés, des photos jaunies de bâteaux de pêche d'un autre âge se disputent une place entre des objets pendus évocateurs de souvenirs qui pourraient se transformer en autant de récits d'aventures plus ou moins imaginaires.

L'Église parfois me fait penser à un vieux bar de port de pêche.

Ce fut une soirée vraiment formidable.

On a commencé par un tour de l'église commenté par le docteur Lebel qui a vécu bien des événements de la construction.

En une heure nous avons pu découvrir l'essentiel avec un auditoire admiratif devant de grandes pespectives originales d'une étonnante nouveauté soulignées par de multiples détails. Tous de dire: "On n'avait jaais vu cela auparavant !". Pensez seulement que la totalité de la surface intérieure des murs est recouverte de motifs partout différents sculptés dans l'épaisseur de l'enduit. Qui a remarqué la qualité des sols pavé d'une manière nouvelle à l'époque et forrt peu reproduite ensuite ? Et on ne parle pas des vitraux, mosaïques, sculptures et peintures bien plus souvent remarqués.

Puis, ce fut le repas très sympathique autour d'un barbecue fourni de tout ce que chacun a apporté.

Ensuite le concert d'orgue permit de découvrir les qualités de l'instrument qui se voulait universel et l'est largement resté. On est passé d'une transcription pour orgue d'une pièce de Vivaldi jusqu'à une transcription d'une pièce contemporaine de guitare en passant par la suite gothique de Léon Boellmann.

L'orgue du Sacré Cœur (typique des orgues du XX° siècle), où jouèrent les plus grands organistes, eut à une époque récente plus de 70 jeux répartis en deux endroits de l'église, une partie de l'orgue était dans la tribune près du chœur. Une malencontreuse restauration autour de 1975 retira 18 jeux parce que l'ensemble semblait trop complexe à maitriser pour les organistes de l'époque.

Ce qui reste est toutefois encore étonnant de capacités puisqu'on peut tout jouer. L'organiste (Dominique Richaud) et son fils surent nous le montrer.

Les EDC sont les entrepreneurs et dirigeants chrétiens.

Ils appartiennent à un mouvement qui veut aider les décideurs à vivre leur foi dans l'exercice de leur profession.

L'équipe de Dijon était hier soir au Sacré Cœur pour une célébration eucharistique avec visite de l'église et barbecue. Alors que ne sont présents aux réunions que les professionnels pour cette dernière rencontre de l'année les conjoints étaient présents. L'ambiance était donc détendue et, en même temps, très présente à la vie ecclésiale dont la plupart sont très partie prenante.

Ce sont presque tous des jeunes qui ont encore des enfants scolarisés alors les conversations tournaient autour des examens et concours dont c'est la période, elle portait aussi sur les paroisses dont les uns et les autres sont membres actifs.  Et puis, l'esprit de corps n'avait pas besoin de se former dans des stages sportifs entre cadres mais la vaisselle était là en tenir lieu.

Nous étions une centaine à fêter le Sacré Cœur ce vendredi dernier.

La soirée a commencé par une conférence du père Antoine Bergeret, chapelain de Paray le Monial. Il nous a parlé rapidement de l'historique de la dévotion qui existe depuis l'antiquité sous des formes diverses appuyées sur l'évangile selon Saint Jean. Elle fut, entre le XIX° et le XX° siècle, d'abord très liée à la situation de la France rendue difficile par les guerres. Centrée à cette époque sur le thème de la réparation, elle se tourne de nos jours vers la miséricorde. Dans ces conditions, elle nous semble bien mieux fondée sur les inspirations premières liées aux messages reçus par Sainte Marguerite Marie. Nous sommes invités à nous laisser aimer par Jésus-Christ pour que cet amour premier nous aide nous-mêmes à devenir acteurs de miséricordes. Il fit souvent allusion à la confiance dans laquelle nous devons nous laisser aller envers Jésus-Christ selon l'inspiration de l'attitude de Saint Claude La Colombière, le directeur spirituel de Marguerite Marie.

Après cet enseignement, nous nous sommes retrouvés dans le sanctuaire du Sacré Cœur pour participer à la messe.

Ensuite, la salle paroissiale fut remplie des convives qui partagèrent le repas que chacun avait apporté pour les autres.

Hier mardi nous étions huit à nous retrouver pour une formation sur le salut.
Il s'agissait de réunir les membres du personnel du pôle afin de les aider à mieux connaître la foi chrétienne au service de laquelle ils sont engagés. Nous sommes tous, à des titres divers, en charge d'une fonction d'évangélisation. Que ce soit à travers le service de la bibliothèque qui aide à la formation ou au service de la catéchèse ou d'autre chose on a tous à parler du contenu de la foi.
On est parti du péché originel relu à partir du récit de la création pour en arriver aux austères théories de la Rédemption en dégageant ce qui semble indispensable pour comprendre le salut.